Et tandis que j’enregistrais
Harry qui me racontait le désastreux week-end du 5 et 6 juillet 1975, je
compris que Les Origines du mal
retraçaient avec précision son histoire avec Nola, mêlant récit et véritables
extraits de correspondance. Harry n’avait donc jamais rien caché à propos d’eux :
depuis toujours, il avait avoué son impossible histoire d’amour à toute l’Amérique.
Je finis d’ailleurs par l’interrompre pour lui dire :
- Mais Harry, tout
est dans votre livre !
- Tout Marcus,
tout. Mais personne n’a jamais cherché à comprendre. Tout le monde a fait de
grandes analyses de textes en parlant d’allégories, de symboles et de figures de
style dont je ne maîtrise même pas la portée. Alors que tout ce que j’avais
fait, c’était écrire un livre sur Nola et moi.
Joël Dicker
La vérité sur l'affaire de Harry Quebert
L'écrivain beau gosse
Livre beau d'écrivain beau gosse
Et un morceau pour le livre beau d'écrivain beau gosse
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