Paris. Le métro. Son odeur indéfinissable, inoubliable, impossible à oublier une fois qu’on l’a sentie, dont on a la nostalgie. Dans quelques secondes, pendant que la rame sera en train de sortir du noir, quelqu’un me poussera. Je regarde la bouche obscure. Il ne faut pas que je regarde autour de moi. Il ne faut pas que je voie celui qui me poussera. Le train est arrivé, je suis monté. Personne ne m’a poussé.
Bilge Karasu
La Nuit
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